Publié le 16 sept. 2022
À côté de l’abus de pouvoir « scientiste », il en existe un (le « littéralisme ») qui consiste à croire que ce que dit la science ne devient intéressant et profond qu’une fois retranscrit dans un langage littéraire et utilisé de façon « métaphorique », un terme qui semble autoriser et excuser presque tout. Au lieu d’un « droit à la métaphore », on devrait parler plutôt d’un droit d’exploiter sans précaution ni restriction les analogies les plus douteuses, qui semble être une des maladies de la culture littéraire et philosophique contemporaine.